Le Bar de la déprime ou l'endroit des gens incompris...

[Invité]

Et oui, ce soir j'ouvre le bar des plus que pochtrons, des derniers des alcolos...

Un endroit où quand on a passé la porte, c'est que ça ne va déjà pas fort...

Un endroit où les cordes et les tabourets sont légions mais le sol est toujours aussi sales des crachats des bagnards, forçat de la vie.

Ici ne sera servi que gros rouges qui tachent, que bières chaudes comme la pisse, que tord-boyaux que même un cow-boy ne pourrait pas avaler au milieu du désert de la vie.

Ici vous n'en ressortirez que dans une caisse de sapin.

Fossoyeur de la vie, bienvenue !


Alors, un client ?

En attendant, je me sers ...

[domi]

m'en fous!!!
j'ai vissé tous les tabourets au sol, limé les cordes, remis les bières au frais et une socièté de nettoyage passe demain pour laver tout ce bordel!!

non mais!!




(n'aime pas ce post... )

[Robert Paulson]

j aime pas la chopes chaude!!!!!

alors desole tu reste seul la!!!

[Invité]

COPAIN !!!!!!

mais alors que fais tu là ?

______________________________

J'ai envie de déprimer en buvant de la bierre chaude....

Rendez-moi, mes bierres...

Quoi une cure de désintox ?

Me désintoxiquer d'ogame, vous dites !

Mais le pourrais-je ?

Suis-je assez fort pour passer une journée sans ma drogue...

Bon allez, je bois, j'écrirai peut etre un peu moin de conneries...

[Invité]

Bon, je l'accorde... Je n'ai pas tous les jours envie de rire et de m'en foutre de la merde dans laquelle je suis...

Je sais bien que les gens se trouvant sur ogame, pour la plupart sont là pour justement qu'on en parle pas...

C'est pas le propos et ne le sera jamais...

Alors, j'écris encore ce message dans ce post foireux...

Et vous pourrez brulez tout ça...

En attendant moi j'ai envie de mettre ça, espérons que les plus jeunes ne répètent pas les erreurs du passé.

Un vent de Sibérie souffle sur la Bohême.
Les femmes sont en colère aux portes des moulins.
Des bords de la Volga au delta du Niemen,
Le temps s´est écoulé il a passé pour rien.
Puisqu´aucun dieu du ciel ne s´intéresse à nous,
Lénine, relève-toi, ils sont devenus fous.

Toi, Vladimir Ilitch, t´as raison, tu rigoles,
Toi qui as voyagé dans un wagon plombé,
Quand tu vois le Saint-Père ton cousin de Pologne
Bénir tous ses fidèles dans son auto blindée.

Toi, Vladimir Ilitch, est-ce qu´au moins tu frissonnes
En voyant les tiroirs de la bureaucratie ?
Remplis de tous ces noms de gens qu´on emprisonne
Ou qu´on envoie mourir aux confins du pays.

Toi, Vladimir Ilitch, au soleil d´outre-tombe,
Combien d´années faut-il pour gagner quatre sous,
Quand on connaît le prix qu´on met dans une bombe ?
Lénine, relève-toi, ils sont devenus fous.

Où sont passés les chemins de l´espoir ?
Dans quelle nuit au fond de quel brouillard ?
Rien n´a changé : les damnés de la Terre
N´ont pas trouvé la sortie de l´enfer.

Toi qui avais rêvé l´égalité des hommes,
Tu dois tomber de haut dans ton éternité.
Devant tous ces vieillards en superbe uniforme
Et ses maisons du peuple dans des quartiers privés.

Toi, Vladimir Ilitch, si tu es le prophète,
Vient nous parler encore en plein cœur de Moscou
Et répands la nouvelle à travers la planète :
Amis du genre humain, ils sont devenus fous.

[Van Strummer]

arrivé sur la pas de la porte, l'homme se demande ce qu'il fait là; est-il vraiment si déprimé ? a-t-il vraiment perdu foix dans la vie au point de se retrouver dans les bas fonds de la ville ? là où meme les rats ne survivent plus, où les pires cloportes de l'univers attérissent, losqu'ils ont écumé tous les bars plus glauques les uns que les autres.
l'homme hésite, mais rongé par le désespoir, il franchit la ligne qui le séparait encore d'un mort annoncée, dont on ne sait pas encore la manière, mais il est certain qu'une telle mort dans les établissements pénitentiaires appliquant encore la peine capitale ferait y regarder à deux fois le plus endurci des bagnards.
la lumière change; après le jaune pâle du réverbère qui éclaire à peine le trottoir, agrémenté du clignotement du néon servant d'enseigne à ce lieu, on entre dans une ambiance rougeâtre, sombre car il manque la moitié des ampoules.
là, l'homme découvre un monde morbide, mais tout à fait surprenant: des cordes pendent des lustres, et de tout ce qui peut permettre d'accrocher une corde à hauteur suffisante pour pratiquer ce que tout le monde dévine, un viellard accroupi est en train de visser tous les tabourets au sol, tandis que les pire rebus de la société têtent mécaniquement un verre d'un liquide incertain.
prennant une grande respiration, qui l'aurait fait rendre son dernier repas, si les circonstances avaient été différentes - mais paradoxalement, il se sentait bien ici - il se dirigea vers le bossu juché derrière le comptoir et l'interpellant:

- l'ami !! sers-moi ce que tu as de plus fort dans ton zinc !!

- es-tu sur, étranger ?? mes plus fidèles clients aux-meme s'en remettent difficilement.

- qu'importe si mes dents tombent, .... où je vais, je n'en aurai plus besoin.

- je suis bien d'accord avec vous, s'eclama un pochtron accoudé à deux chaises de là, en arborant un grand sourire en créneaux.

[Invité]

[hrp]

Merci VSS de t'etre pris au jeu, ... celà me laisse un ptit espoir.

J'apprécie énormément la mise en situation que tu fais en italique...

Tu es doué pour la narration...Si un jour tu écris un livre, celà me plaira de le lire...[/hrp]

< le barman a fuit en courant en voyant un tel lieu.>

< Nous en recherchont un justement !>

-quoi moi, mais je suis déjà plus là...

[Van Strummer]

merci du compliment, meme si je ne suis pas persuadé des mes compétences :?: :?:
et ravi de te donner un peu d'espoir dans l'espèce humaine

désolé pour la place de barman, mais là j'ai pas le temps, faut que j'aille m'épiller les genoux

[Robert Paulson]

leche cul!!!!!

c est van le bouffon du roi normalementr!!!!!

[Van Strummer]

c est van le bouffon du roi normalementr!!!!!

fais gaffe à ce que tu dis; c'est domi, pas moi, ok ???

j'vais venir botter ton petit cul de ptit blanc

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